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L’INCARNATION DU CHRIST, ABOUTISSEMENT D’UNE ÉVOLUTION DE 13,7 MILLIARDS D’ANNÉES - Pierre Teilhard de Chardin

 

« La petitesse du Christ dans son berceau n’est pas seulement une leçon morale d'humilité. Elle est d'abord l'application d'une loi de naissance et le signe d'une emprise définitive de Jésus sur le Monde. Les prodigieuses durées qui précèdent le premier Noël ne sont pas vides du Christ, mais pénétrées de son influx puissant. C'est l'agitation de sa conception qui remue les masses cosmiques et dirige les premiers courants de la biosphère. C'est la préparation de son enfantement qui accélère les progrès de l'Instinct et l'éclosion de la pensée sur Terre. Ne nous scandalisons plus, sottement, des attentes interminables que nous a imposées le Messie. Il ne fallait rien moins que les labeurs effrayants et anonymes de l'homme primitif, et la longue beauté égyptienne, et l'attente inquiète d'Israël, et le parfum lentement distillé des mystiques orientales, et la sagesse cent fois raffinée des Grecs pour que sur la tige de Jessé et de l'humanité la fleur pût éclore. Toutes ces préparations étaient cosmiquement, biologiquement, nécessaires pour que le Christ prît pied sur la scène humaine. Et tout ce travail était mû par l'éveil actif et créateur de son âme en tant que cette âme humaine était élue pour animer l'Univers. Quand le Christ apparut entre les bras de Marie, il venait de soulever le Monde. »

NOUS NE CROYONS PAS AU PERE NOËL - Philippe Louveau 

Nous ne croyons pas au père Noël
qui récompense les enfants sages et punit les méchants.
Nous croyons en Dieu, notre Père,
qui aime tous les humains et veut les sauver.
Nous ne croyons pas au divin enfant
venu, comme le chante « Minuit Chrétiens », « de son père apaiser le courroux".
Nous croyons au Fils de Dieu, notre frère,
qui nous révèle le vrai visage de Dieu,
nous promet la Vie, et nous donne sa mort comme une avance.

Nous ne croyons pas au sapin et à ses guirlandes
qui trône sur nos places et dans nos maisons.
Nous croyons en l'Esprit-Saint, le consolateur
qui nous invite à devenir nous-mêmes lumière du monde.
Mieux qu'une quinzaine commerciale,
voici le moment favorable.
Mieux que des milliers de jouets, voici le cadeau de Dieu !
Seigneur, toi qui comptes sur nous pour que Noël rayonne,
donne-nous un coeur et un regard nouveaux !
Qu'au milieu de la fête, nous soyons capables de Te découvrir et de T'accueillir,
Toi, dont Noël nous rappelle la venue, il y a 2000 ans, sur la terre de Palestine,
et qui chemines avec nous, tous les jours, jusqu'à la fin du monde !

 

 

 

APPRENDS-NOUS À ATTENDRE - Jean Debruyne

Dieu,
Tu as choisi de te faire attendre Tout le temps d’un Avent.
Moi je n’aime pas attendre Dans les files d’attente.
Je n’aime pas attendre mon tour.
Je n’aime pas attendre le train.
Je n’aime pas attendre pour juger.
Je n’aime pas attendre le moment.
Je n’aime pas attendre un autre jour.
Je n’aime pas attendre parce que je n’ai pas le temps et que je ne vis que dans l’instant.

Tu le sais bien d’ailleurs,
Tout est fait pour m’éviter l’attente :
les cartes bleues et les libres services,
les ventes à crédit
et les distributeurs automatiques,
les coups de téléphone et les photos à développement instantané,
les emails et les SMS auxquels il faut répondre dans la seconde,
la télévision et les flashes à la radio…
Je n’ai pas besoin d’attendre les nouvelles : elles me précèdent.

Mais toi Dieu, tu as choisi de te faire attendre le temps de tout un Avent.
parce que tu as fait de l’attente l’espace de la conversion,
le face à face avec ce qui est caché, l’usure qui ne s’use pas.
L’attente, seulement l’attente,
l’attente de l’attente,
l’intimité avec l’attente qui est en nous
parce que seule l’attente, et seule l’attention sont capables d’aimer.

Tout est déjà donné dans l’attente,
et pour toi, Dieu,
attendre
se conjugue Prier.

 

 

 

 

 

PRIÈRE DE MARIE DANS LA NUIT DE NOËL Cardinal Danneels, ancien archevêque de Malines-Bruxelles

Qui suis-je pour avoir pu porter en mon sein mon Seigneur et mon Créateur ?
Tout est l’œuvre de tes mains : la terre entière, mon peuple, et moi aussi, petite fille d’Israël.
Qui suis-je, pour que tu aies fait de moi la mère de ton Fils ?
Je te bénis. Père, et je te rends grâce, d’avoir jeté ton regard sur ma petitesse.
Tu es béni. Dieu de mes pères, de m’avoir fait comprendre le mystère de ta fécondité et d’avoir accompli en mon sein de grandes choses. Magnificat !

Seigneur Jésus, Fils unique du Père et - comment est-ce possible ? - mon propre Fils à moi, je chante ta louange et je te remercie parce que tu as bien voulu de moi pour être ta maman.
Qui suis-je donc, pour que tu m’aies comblée d’une telle grâce ?
Tu m’as bénie au-delà de toute mesure.
Qui suis-je donc pour avoir pu comprendre - à la mesure de ta grâce et de ma petitesse - ce que signifiaient les paroles qu’en entrant dans le monde tu as dites à ton Père :
"Me voici, pour faire ta volonté" ?
C’est par ton obéissance que j’ai pu répondre au Père et lui dire ’oui’.
C’est ton ’oui’ qui a préparé le mien, qui l’a rendu possible.
Mon Seigneur, mon Dieu, mon Fils, ce n’est pas moi qui t’ai porté ; non, c’est plutôt toi qui m’as portée.
De tout mon cœur je te rends grâce : Magnificat !

Esprit Saint, hôte invisible, irrésistible et si respectueux, de mon âme et de mon corps, je te bénis, je te rends grâce, car tu as fait en moi de grandes choses.
Mon Fils, Jésus, c’est à ton ombre que je l’ai reçu dans mon cœur et dans mon corps.
Ce sera toi encore, toi seul, qui pourras me le faire comprendre ; tu me parleras de lui et jour après jour je garderai toutes ces choses en mon cœur.
Apprends-moi ce qu’il me faut vivre pour être pleinement sa mère.
Tu m’as éclairée lorsque je ne voyais pas comment cela pourrait se faire, alors que je ne connaissais pas d’homme.
Éclaire-moi encore dans les ténèbres de l’angoisse qu’un jour ou l’autre tous les enfants font peser sur leur mère.
Dès maintenant, prépare en moi les ’oui’ que je devrai lui dire.
Bénis sois-tu, Esprit du Père et de mon Fils ! Magnificat !

 

 

PRIERE POUR LA NUIT DE NOËL (Charles Singer)


 

Amis, frères de partout, il est venu celui qu'on attendait.

Connaissez vous son nom?

Je vais vous le dire et dans vos cœurs son Nom chantera comme une flûte dans le silence brumeux de la nuit.

Portes, ouvrez-vous! Sur les chemins, faites de la place.

Préparez la maison. Posez des lumières sur vos fenêtres.

Sachez que la longue attente est terminée. Levez la tête!

Je vous le dis: Il est venu! Connaissez-vous son Nom?

Je vais vous le dire et son Nom éclatera

comme des poussières d'étoiles sur la place du monde.

Aujourd'hui, lumineuse sera la nuit et resplendissant le jour.

Car il est né l'enfant qui change le monde.

Connaissez-vous son nom? Sur son visage danse le sourire de Dieu.

Il est né, il restera avec nous et la joie des hommes devient la joie de Dieu.

Il est né, il reste avec nous et la souffrance des hommes devient la souffrance de Dieu.

Il est né, il reste avec nous et l'amour des hommes devient l'amour de Dieu.

Il est né, il reste avec nous et ses paroles portent la vie en elles comme un printemps gonflé de promesses.

Connaissez-vous son Nom? Je vais vous le dire

et je voudrai qu'il reste attaché à votre coeur.

Il s'appelle EMMANUEL

Il est Dieu avec nous.

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