N°41 - Edito: La précarité n'est pas une fatalité!

L’Année 2013 s’annonce comme une année de ‘diète' et de réduction des dépenses : tous les clignotants économiques sont au rouge et pas un jour ne passe sans nous relater les difficultés des uns et des autres. Notre économie ralentie et vacillante a mis en danger toute une partie de notre société.
Nous sommes pourtant dans un pays développé ou la protection des personnes du début de la vie et jusqu’ à sa fin est une de nos priorités. :maternités, crèches, hôpitaux, maisons de retraite, hébergements d’ urgence …se sont développés depuis cinquante ans. Même s’il reste encore beaucoup à améliorer nous sommes dans un pays au monde ou la protection sociale est une des plus développée et que bien des nations nous envient.
Cependant après les années insouciantes, nous sommes confrontés à une réalité douloureuse où, même pour ceux qui travaillent, l’avenir est devenu incertain. Personne n’est à l’ abri d’une chute qui peut entraîner l’exclusion si elle n’est pas toute suite prise en charge.

Nous avons souhaité rencontrer et vous faire connaître des personnes, des associations, des mouvements qui se mobilisent pour que la précarité ne soit pas une fatalité. Nous sommes allés découvrir, regarder, observer, interviewer tous ces acteurs presque invisibles qui agissent le plus souvent dans la discrétion et l’anonymat auprès de ceux qui sont en grande difficulté afin que leur vie et leur avenir s’ éclairent à nouveau .
Ce numéro, dont le thème s'inscrit dans le cadre de l'action "DIACONIA"lancée par l'Eglise de France (voir en p. 6), est exceptionnellement étendu à six pages. Merci au Trésorier de St Joseph!

Brigitte Bastide