N°42 - En pèlerinage... à Paris!

Blandine participe régulièrement avec son groupe de prière à des pèlerinages à Paris.

VDB : quel  genre de pèlerinages faites-vous ?

Une fois tous les deux mois, nous effectuons un pèlerinage, à pied vers Paris : Notre Dame des Victoires, Notre Dame de Lourdes, Les Apprentis d’Auteuil, ou en province vers d’autres sanctuaires. A la différence des grands pèlerinages bien cadrés et organisés, nos pèlerinages sont spontanés et en nombre plus restreint. Et il y a toujours des personnes extérieures à notre groupe de prière qui se joignent à nous.

Pour des destinations un peu plus lointaines, en dehors de Paris, nous y allons en voiture, mais nous tenons à ce que le pèlerinage conserve toujours un moment de marche : faire pèlerinage, c’est marcher et prier.

VDB : qu’est-ce qui a vous motivé dans ces pèlerinages ?

B: Nous formons un groupe de prière et nous souhaitions élargir notre prière commune hebdomadaire. Notre but est de prendre du temps pour Dieu, en priant le Rosaire avec Marie qui intercède pour nous et porte nos prières à son Fils.

VDB : est-ce que vous vous sentez différente après ?

B: Oui, comme après toute prière. Le pèlerinage est une démarche de fraternité : on est heureux, malgré les difficultés, l’inconfort du moment, la pluie, les intempéries… Car l’envie d’associer les autres au pèlerinage l’emporte.

VDB : avez-vous un pèlerinage qui vous a plus particulièrement marqué ?

B:  Oui, lors de notre dernier pèlerinage à Paris : nous y sommes allées pour les 850 ans de Notre-Dame. C’est au cours de la messe que le recteur de la cathédrale nous apprit la renonciation de Benoît XVI. Pour moi, ce pèlerinage restera toujours associé à cette décision extraordinaire du pape et à ce qu’elle inaugure de nouveau pour l’Eglise.

Un pèlerinage est aussi fait de petits signes : je me souviens d’un départ en pèlerinage à Paris sous une grande tempête. Nous avons maintenu notre pèlerinage et avons traversé le Bois de Boulogne, par miracle, sans le moindre vent !

Nous sommes aussi allées plus loin que Paris, l’île Bouchard, par exemple. La  Vierge y est apparue en 1947 à quatre petites filles, à l’époque où notre pays traversait de grandes difficultés. Nous avons rencontré une de ces quatre grands témoins; ce fut un moment fort. Nous pensons d’ailleurs  refaire ce pèlerinage au mois de juin prochain.

VDB : vous est-il arrivé d’être déçue par un pèlerinage ?

B: Jamais de déception. J’y vais dans un esprit de foi. J’abandonne mes préoccupations matérielles et je vais vers la Vierge : je fais monter ma prière et celles qui me sont confiées,  c’est le sens du Rosaire !

VDB : qu’auriez-vous envie de dire à ceux qui suivent vos traces ?

Les lieux de pèlerinage sont une invitation : le Seigneur et la Vierge sont simplement en attente. Nous sommes appelés à prier plus intensément et retrouver d’autres qui prient avec nous.